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Société

LES ENFANTS VIVANT AVEC UN DOUBLE HANDICAP AU CENTRE DES ÉCHANGES

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Durant le week-end écoulé à Libreville les enfants vivant avec un double handicap ont été au centre d’une conférence-débat animé par Tracy-Mariella Embonibadi.

Durant le week-end écoulé à Libreville les enfants vivant avec un double handicap ont été au centre d’une conférence-débat animé par Tracy-Mariella Embonibadi.

Bien que les enfants handicapés soient souvent pris en compte dans les données et statistiques des ministères chargés de l’éducation et de la formation, ces derniers subissent encore  une exclusion de la vie sociale, les rendant ainsi très vulnérables. Pour résoudre ces problèmes, il est essentiel selon Tracy-Mariella,l'orgainatrice de cette activité, de sensibiliser les parents aux droits des enfants vivant avec un handicap et/ou un double handicap d’accéder à l’éducation et à un emploi. Mais, il est tout aussi important de sensibiliser les pouvoirs publics sur la nécessité de réfléchir sur la prise en compte de l'éducation inclusive dans leurs budgets, leurs projets éducatifs et leur planification.

Participation des artistes et personnes de bonne foi

Cette conférence tenue avec la participation de certain artistes comme Latchow,Chris Onkia,le Docteur Mbou et Travel 241 était l’occasion d’attirer l’attention du plus grand nombre sur la nécessité d’assurer une bonne éducation aux enfants vivant avec un double handicap qui sont parfois particulièrement défavorisés. Ils sont à la fois moins susceptibles d’aller à l’école et plus exposés aux risques d’abandon scolaire que les autres enfants.

Malgré l’attention accordée dans le monde aux droits des enfants, ceux vivant avec un handicap sont souvent laissés de coté dans les actions mises en œuvre à l'échelle mondiale pour améliorer les opportunités d'accès à l’éducation.

Lors de cette manifestation caritative des fonds ont été engrangés aux bénéfices des enfants vivant avec un double handicap.

Mariella, mère d’un enfant handicapé, souhaite que les personnes de bonne foi et même les plus hautes autorités de la République puissent avoir un regard particulier sur le cas de ces enfants qui n’ont jamais demandé à naitre ainsi.

Par Jeromiale ANGUE

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